| “ César (brusquement) : Eh bien, monsieur Brun, à Marseille, on ne dit jamais bagasse, on ne porte pas la barbe à deux pointes, on ne mange pas très souvent d'aïoli et on laisse les casques pour les explorateurs — et on fait le tunnel du Rove, et on construit vingt kilomètres de quais, pour nourrir toute l'Europe avec la force de l'Afrique. Et en plus, monsieur Brun, en plus, on emmerde tout l'univers. L'univers tout entier, monsieur Brun. De haut en bas, de long en large, à pied, en cheval, en voiture, en bateau et vice versa. Salutations. Vous avez bien le bonjour, Gnafron.” Source: « Fanny » (1931), dans Œuvres complètes I : Théâtre, Marcel Pagnol, éd. de Fallois, 1995 (ISBN 2-87706-221-X), acte I, scène 7, p. 626 (voir la fiche de référence de l'œuvre) |