| “ Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l'honneur de son sexe, l'orgueil de mon cœur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l'ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l'heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l'espace, sans division de minutes ni de secondes, — une heure immobile qui n'est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme un coup d'œil.” Source: Le Spleen de Paris (1869), Charles Baudelaire, éd. Maxi-Livres, coll. Maxi-Poche Classiques Français, 1995 (ISBN 2-87714-226-4), XVI. L'horloge, p. 46 - Petits Poèmes en prose, 1869 |