Pierre Reverdy (61 citations)

“Mais au fond, il n'y a pas d'amis, il n'y a que des complices. Et quand la complicité cesse, l'amitié s'évanouit.”

― Pierre Reverdy

“Rien ne vaut d'être dit en poésie que l'indicible, c'est pourquoi l'on compte beaucoup sur ce qui se passe entre les lignes.”

― Pierre Reverdy

“Il y a des auteurs qui écrivent avec de la lumière, d'autres avec du sang, avec de la lave, avec du feu, avec de la terre, avec de la boue, avec de la poudre de diamant et ceux qui écrivent avec de l'encre. Les malheureux, avec de l'encre simplement.”

― Pierre Reverdy

“J'ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu'il ne m'en reste plus assez pour travailler.”

― Pierre Reverdy

“Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.”

― Pierre Reverdy

“On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux.”

― Pierre Reverdy

Source:
Plupart du temps, 1915-1922

“Quand tu rencontres la douceur, sois prudent, n'en abuse pas, prends garde de ne pas démasquer la violence.”

― Pierre Reverdy

“Qui ne risque rien n'a rien : ce n'est pas toujours vrai. Qui risque tout n'a pas tout : c'est toujours vrai.”

― Pierre Reverdy

“Pour les femmes, le meilleur argument qu'elles puissent invoquer en leur faveur, c'est qu'on ne peut pas s'en passer.”

― Pierre Reverdy

“Le plus solide et le plus durable trait d'union entre les êtres, c'est la barrière.”

― Pierre Reverdy

“Esprit moqueur, petit esprit. La moquerie est la fiente de l'esprit critique.”

― Pierre Reverdy

“Rares ceux qui, dans leur vie et dans leur art, savent rejoindre le tact et la mesure en passant par la démesure.”

― Pierre Reverdy

“Plus les rapports des deux réalités rapprochées seront lointains et justes, plus l'image sera forte.”

― Pierre Reverdy

Source:
Oeuvres complètes / Pierre Reverdy Tome 3: "Nord-sud". Self defence, Et autres écrits sur l'art et la poésie, 1917-1926 (ed. 1975)

“Le présent est fait de déformations du passé et d'ébauches imprécises de l'avenir. Et quoi qu'on fasse, le présent n'est jamais qu'une vaste et bruyante fabrique du passé.”

― Pierre Reverdy

“On est orgueilleux par nature, modeste par nécessité.”

― Pierre Reverdy

“Vieillir, c'est aussi savoir combien de choses peut emporter le vent.”

― Pierre Reverdy

“Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle de savoir changer souvent et facilement d'habitudes.”

― Pierre Reverdy

“La poésie ne mène à rien - à condition de ne pas en sortir.”

― Pierre Reverdy

“La carrière des lettres et des arts est plus que décevante ; le moment où l'on arrive est souvent celui où on ferait bien mieux de s'en aller.”

― Pierre Reverdy

“Il n'est de supportable que ce et ceux qu'on n'est pas obligé de supporter.”

― Pierre Reverdy

“On croyait qu'il était à la tête d'une immense fortune - on ne se doutait pas qu'il était à ses pieds.”

― Pierre Reverdy

“Beaucoup d'insensibilité prend parfois figure de courage.”

― Pierre Reverdy

“La société, ce n'est pas l'Etat. L'Etat n'est que le gérant d'une société anonyme qu'il a pris l'engagement de servir, mais qu'il ne se charge, en réalité, que d'exploiter.”

― Pierre Reverdy

“Le plus solide et le plus durable des traits d'union entre les êtres, c'est la barrière.”

― Pierre Reverdy

“Il ne faut pas oublier que religieux n'est pas plus synonyme de saint que soldat ne l'est de héros.”

― Pierre Reverdy

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Pierre Reverdy

Crédit photographique: Harlingue / Roger-Viollet

Pierre Reverdy

Naissance: 11 septembre 1889

Décès: 17 juin 1960 (à 70 ans)

Biographie: Pierre Reverdy, né à Narbonne le 11 septembre 1889 et mort à Solesmes le 17 juin 1960, est un poète français associé au cubisme et aux débuts du surréalisme. Il a eu une influence notable sur la poésie moderne de langue française.

Naissance en 1889

Naissance le 11 septembre

Citation du jour

“Elles étaient à une courte distance de la terre, lorsque la Dame, épuisée, se tourna vers Helga, comme pour lui dire : " Je suis à bout... " Et voici que se passa une chose douloureuse et solennelle. La louve, qui avait compris, prolongea vers la terre proche et inaccessible son hurlement de désespoir... Puis, se dressant, elle posa ses deux pattes de devant sur les épaules de sa maîtresse, qui la prit entre ses bras... Toutes deux s'abîmèrent dans les flots...”

— Renée Vivien

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