Source:
« Du vin et du hachisch », dans Œuvres complètes (1980), Charles Baudelaire, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2004, p. 217 - Du vin et du hachisch, 1851

“O douleur ! O douleur ! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie !”

― Charles Baudelaire

“Il n'y a de long ouvrage que celui qu'on n'ose pas commencer. Il devient cauchemar.”

― Charles Baudelaire

Source:
Mon coeur mis à nu: Fusées (ed. 1930)

“On ne doit jamais juger les gens d'après leur fréquentation, Judas, par exemple, avait des amis irréprochables”

― Charles Baudelaire

“Si le vin disparaissait de la production humaine, il se ferait dans la santé et dans l'intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable.”

― Charles Baudelaire

“La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas !”

― Charles Baudelaire

Source:
Petits Poèmes en prose, 1869

“C'est un des privilèges prodigieux de l'Art que l'horrible, artistiquement exprimé, devienne beauté, et que la douleur rythmée et cadencée remplisse l'esprit d'une joie calme.”

― Charles Baudelaire

“Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister.”

― Charles Baudelaire

Source:
Théâtre (Posthume): Nouvelle édition augmentée, Éd. Arvensa editions, 2014 - ISBN: 9782368419007

“Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer.”

― Charles Baudelaire

“Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !”

― Charles Baudelaire

Source:
Pensées de Baudelaire (ed. 1951)

“Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible. [...] Souviens-toi que le temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. [...] Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge ! ), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "”

― Charles Baudelaire

Source:
Les Fleurs du mal, 1857

“Il y a dans l'acte d'amour une grande ressemblance avec la torture ou avec une opération chirurgicale.”

― Charles Baudelaire

Source:
Oeuvres complètes de Charles Baudelaire (ed. 1937)

“Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent pour partir, cœurs légers, semblables aux ballons. De leur fatalité, jamais ils ne s'écartent, et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! - Invitation au voyage”

― Charles Baudelaire

“Que c'est un dur métier que d'être belle femme.”

― Charles Baudelaire

Source:
Les fleurs du mal, Éd. Mundus Publishing, 1980

“Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlée à l'opium et au sucre ; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure, je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.”

― Charles Baudelaire

Source:
Le Spleen de Paris (1869), Charles Baudelaire, éd. Maxi-Livres, coll. Maxi-Poche Classiques Français, 1995 (ISBN 2-87714-226-4), XVII. Un hémisphère dans une chevelure, p. 49 - Petits Poèmes en prose, 1869