| “ L'attention à l'autre parlant sa langue, tel est le préalable si l'on veut bâtir une solidarité qui ait un contenu plus concret que les discours de propagande. Cette écoute n'est pas seulement la marque d'une sollicitude naturelle à l'égard de l'altérité. Elle peut, un jour, être salutaire, dans un monde où, beaucoup plus nombreux et s'étant puissamment armés, les exilés du bien-être, las des inégalités, auraient donné une forme violente au désir, longtemps inassouvi, d'être enfin entendus.” Source: Le souffle de la langue, Claude Hagège, éd. Odile Jacob, 1992 (ISBN 2-7381-0182-8), p. 273 (voir la fiche de référence de l'œuvre) |