Citation de Henri Barbusse

“À l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée : c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité.”

― Henri Barbusse

Source:
L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. X, p. 188

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À l'ulcère du monde, il y a une grande cause générale. Vous l'avez nommée : c'est l'asservissement au passé, le préjugé séculaire, qui empêche de tout refaire proprement, selon la raison et la morale. L'esprit de tradition infecte l'humanité. - Henri Barbusse

Autres citations de Henri Barbusse

“L'avenir est dans la main des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changé par l'alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis.”

― Henri Barbusse

Source:
Le Feu : journal d'une escouade ; Carnets de Guerre

“On ne meurt pas puisqu'on est seul ; ce sont les autres qui meurent. Et cette phrase qui se répand en tremblant à mes lèvres, à la fois sinistre et radieuse, annonce que la mort est un faux dieu.”

― Henri Barbusse

Source:
L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. XIV, p. 270

“Chaque être est seul au monde. Cela paraît absurde, contradictoire, d'énoncer une phrase pareille. Et pourtant, il en est ainsi... Mais il y a plusieurs êtres comme moi... Non, on ne peut pas dire cela. Pour dire cela, on se place à côté de la vérité en une sorte d'abstraction. On ne peut dire qu'une chose : Je suis seul.”

― Henri Barbusse

Source:
L'Enfer, Henri Barbusse, éd. Crès, 1925, chap. XIV, p. 269

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Henri Barbusse

Naissance: 17 mai 1873

Décès: 30 août 1935 (à 62 ans)

Biographie: Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français.

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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