Citation de Joseph Joubert

“Platon doit être traduit d'un style pur, mais un peu lâche, un peu traînant. Ses idées sont déliées ; elles ont peu de corps, et, pour les revêtir, il suffit d'une draperie, d'un voile, d'une vapeur, de je ne sais quoi de flottant. Si on leur donne un habit serré, on les rend toutes contrefaites.”

― Joseph Joubert

Source:
Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 156

Citation en image:

Platon doit être traduit d'un style pur, mais un peu lâche, un peu traînant. Ses idées sont déliées ; elles ont peu de corps, et, pour les revêtir, il suffit d'une draperie, d'un voile, d'une vapeur, de je ne sais quoi de flottant. Si on leur donne un habit serré, on les rend toutes contrefaites. - Joseph Joubert

Autres citations de Joseph Joubert

“Toute naïveté court le risque d'un ridicule et n'en mérite aucun. - Dans toute naïveté, il y a confiance sans réflexion. - Toute naïveté est témoignage d'innocence.”

― Joseph Joubert

Source:
Pensées de J. Joubert: précédées de sa correspondance, d'une notice sur sa vie (ed. 1864)

“Quand une fois on a goûté au suc des mots, l'esprit ne peut plus s'en passer. On y boit la pensée.”

― Joseph Joubert

“Les cadets sont en général les plus beaux ; leur moulage est plus net et plus sûr.”

― Joseph Joubert

Source:
Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 236 - De la famille et de la maison, de la société, de la conversation, de la politesse et des manières

Toutes les citations de Joseph Joubert

Joseph Joubert

Naissance: 7 mai 1754

Décès: 4 mai 1824 (à 69 ans)

Biographie: Joseph Joubert, né à Montignac (Périgord) le 7 mai 1754 et mort à Paris le 4 mai 1824, est un moraliste et essayiste français.

Citation du jour

“En approchant du bosquet, j'aperçus, non sans une émotion secrète, vos signes d'intelligences, vos sourires mutuels, et le coloris de tes joues prendre un nouvel éclat. En y entrant, je vis avec surprise ta cousine s'approcher de moi, et, d'un air plaisamment suppliant, me demander un baiser.”

— Jean-Jacques Rousseau

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