Jean Paulhan (37 citations)

“Tout ce que je demande aux politiques, c'est qu'ils se contentent de changer le monde, sans commencer par changer la vérité”

― Jean Paulhan

Source:
Jean Paulhan, NC, dans La laïcité prise en otage, une fois de plus…, André Bellon et Emmanuel Dupuy.

“Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de sens ; et les sens, de mots.”

― Jean Paulhan

Source:
Enigmes de Perse: essai (ed. 1992)

“Ce n'est pas un crime de savoir plusieurs langues, c'est plutôt un malheur.”

― Jean Paulhan

“Il est bien vrai que les gens gagnent à être connus. Ils y gagnent en mystère.”

― Jean Paulhan

Source:
Entretien sur des faits divers, Éd. Gallimard, 1984 - ISBN: 9782070249435

“L'esprit occupe à chaque instant tout l'espace dont il dispose.”

― Jean Paulhan

“L'homme se connaît d'autant moins qu'il se regarde davantage.”

― Jean Paulhan

“Si j'étais une huître, je ne cultiverais pas ma perle.”

― Jean Paulhan

“On ne peut pas être heureux à tort ; on ne peut pas avoir tort d'être heureux.”

― Jean Paulhan

“Les seules libertés auxquelles nous soyons sensibles sont celles qui viennent jeter autrui dans une serviture équivalente.”

― Jean Paulhan

“Je n'ai d'indulgence pour aucune faute ; j'en ai pour tous les coupables.”

― Jean Paulhan

“C'est le langage qui a besoin d'être simple et les opinions un peu compliquées.”

― Jean Paulhan

“Il est de la nature de l'évidence qu'elle passe inaperçue.”

― Jean Paulhan

“Nous nous piquons à nos opinions avec d'autant plus de violence que nous les sentons plus discutées ou plus douteuses, les tenant ainsi pour certaines à proportion qu'elles ne le sont pas.”

― Jean Paulhan

“Chacun sait qu'il y a, de nos jours, deux littératures : la mauvaise, qui est proprement illisible (on la lit beaucoup). Et la bonne qui ne se lit pas.”

― Jean Paulhan

Source:
Oeuvres complètes: Le don des langues (ed. 1966)

“Qu'est-ce que l'inspiration ? C'est d'avoir une seule chose à dire, que l'on n'est pas fatigué de dire.”

― Jean Paulhan

Source:
Oeuvres complètes: Le tache aveugle (ed. 1966)

“Il n'y a en littérature qu'un sentiment absolument sot : c'est la peur d'être influencé.”

― Jean Paulhan

“Si les règles et les genres ont jamais été imaginés, c'était pour assurer à l'esprit humain sa pleine liberté, pour lui permettre les cris et la sruprise, et le chant porfond.”

― Jean Paulhan

“On désespère des autres pour ne pas trop espérer de soi.”

― Jean Paulhan

“Les seules libertés auxquelles nous soyons sensibles sont celles qui viennent jeter autrui dans une servitude équivalente.”

― Jean Paulhan

“Il est aussi inutile de mettre plusieurs épithètes à un même mot que de payer plusieurs fois la même facture.”

― Jean Paulhan

“L'amour, cette absence de mémoire, ne retient de nous que notre éternité.”

― Jean Paulhan

“Les contes de fées sont les romans érotiques des enfants.”

― Jean Paulhan

Source:
Le marquis de Sade et sa complice, ou, Les revanches de la pudeur, Jean Paulhan, éd. Éditions Complexe, 1987, p. 104

“Il n'est rien de parfait et de simple - de limité, d'harmonieux - comme un tableau accompli. On dirait une pensée.”

― Jean Paulhan

“Que le poète obscur persévère dans son obscurité, s'il veut trouver la lumière.”

― Jean Paulhan

Source:
Œuvres complètes ...: Sade et autres primitifs (ed. 1966)

“Il n'y a pas une idée qui ne passe par la politique ; bien heureux si elle ne s'y arrête pas.”

― Jean Paulhan

Source:
226 lettres inédites de Jean Paulhan: (ed. 1975)

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Jean Paulhan

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Jean Paulhan

Naissance: 2 décembre 1884

Décès: 9 octobre 1968 (à 83 ans)

Biographie: Jean Paulhan, né à Nîmes le 2 décembre 1884 et mort à Neuilly sur Seine le 9 octobre 1968, est un écrivain, critique et éditeur français, animateur de La Nouvelle Revue française de 1925 à 1940 puis, aux côtés de sa compagne secrète Dominique Aury, de 1953 à 1968.

Écrivain français

Naissance en 1884

Naissance le 2 décembre

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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