Citation de Sayd Bahodine Majrouh

“Aussi, tous les Landays présentés dans cette étude proviendront-ils du florilège féminin, l'authenticité de leurs sonorités se révélant incomparable. Car c'est un visage fascinant qui émerge de ces textes où la femme chante et parle d'elle-même, de l'homme et du monde qui l'entoure ; un visage fier, impitoyable et révolté.”

― Sayd Bahodine Majrouh

Source:
Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), p. 16

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Aussi, tous les Landays présentés dans cette étude proviendront-ils du florilège féminin, l'authenticité de leurs sonorités se révélant incomparable. Car c'est un visage fascinant qui émerge de ces textes où la femme chante et parle d'elle-même, de l'homme et du monde qui l'entoure ; un visage fier, impitoyable et révolté. - Sayd Bahodine Majrouh

Autres citations de Sayd Bahodine Majrouh

“Donne ta main mon amour et partons dans les champs Pour nous aimer ou tomber ensemble sous les coups de couteaux.”

― Sayd Bahodine Majrouh

Source:
Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), p. 27 - Quelques Landays

“Cependant, si la femme pashtoune invite l'homme à l'amour, jamais elle ne l'attire par sa tendresse ou par sa douceur. Elle le provoque dans son honneur et dans sa dignité, mais à ce jeu d'audace, c'est elle qui prend le plus de risques. Car l'homme peut se défendre, s'enfuir, se réfugier dans un pays lointain, tandis que la femme ne possède pas de tels recours. Découverte, elle n'a qu'à se laisser massacrer. Pourtant cette orgueilleuse ne consent aucune allusion à l'évident danger qui la guette. Elle se contente seulement d'encourager l'homme, le vaillant guerrier, à prendre quelques risques.”

― Sayd Bahodine Majrouh

Source:
Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), I, p. 26

“Hier soir j'étais près de mon amant, ô veillée d'amour qui ne reviendra plus ! Comme un grelot, avec tous mes bijoux, je tintais dans ses bras jusqu'au fond de la nuit.”

― Sayd Bahodine Majrouh

Source:
Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988 (ISBN 2-90539564-8), p. 24 - Quelques Landays

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Sayd Bahodine Majrouh

Naissance: 12 février 1928

Décès: 11 février 1988 (à 59 ans)

Biographie: Sayd Bahodine Majrouh, né le 12 février 1928 à Kaboul et mort le 11 février 1988 à Peshawar, est un écrivain, poète, philosophe, folkloriste, politicien et militant afghan d'ethnie pashtoune.

Citation du jour

“C'est flippant de voir quelque chose partir sans que tu puisses le retenir. Le pire c'est que t'en veux plus à ta propre faiblesse qu'à la lâcheté de celui qui part.”

— Grégoire Delacourt

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