Bernard Dadié (2 citations)

“Le fleuve, survolé de mouettes, était comme un tapis uni tiré par une main invisible. Sur la berge, des vaguettes, sans dentelure aucune, d'un bloc comme du velours qu'on déploie, venaient mourir.”

― Bernard Dadié

Source:
Le Pagne noir

“Planter, s'agripper au sol, refuser de se laisser déraciner et emporter par la vague torrentielle des modes, refuser de se laisser ballotter par les tourbillons de conceptions plus ou moins contradictoires, c'était, hélas, vouloir rester « sauvage ».”

― Bernard Dadié

Source:
Bernard Dadié: hommages et études : [essais (ed. 1992)

Citations d'autres auteurs

“Un peuple prêt a sacrifier un peu de liberté pour plus de sécurité finit par perdre les deux.”

― Benjamin Franklin

“Pourquoi s'arrêter sur le passé,quand le présent est plus sûr et l'avenir est plus beau?”

― Charlotte Brontë

Source:
Jane Eyre

“L'ingratitude la plus odieuse, mais la plus commune et la plus ancienne, est celle des enfants envers leurs pères.”

― Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues

Source:
Oeuvres completes, revues et augmentees sur les manuscrits, accompagnees de notes (etc.) (ed. 1797)

“Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n'avons jamais été face à une menace fasciste et donc, tout antifascisme n'était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d'extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n'avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste.”

― Lionel Jospin

“Convalescence : état de béatitude fort enviable, pour peu qu'il ne soit précédé d'aucune maladie.”

― Georges Elgozy

Bernard Dadié

Biographie: Bernard Binlin Dadié est un écrivain et homme politique ivoirien né à Assinie, au sud de la Côte d’Ivoire en 1916. Fils de Gabriel Dadié, compagnon de lutte du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, Bernard Dadié est considéré comme le chef de file des écrivains ivoiriens.

Citation du jour

“C'est presque attendrissant, ce visage ravagé qui vous vient soudain, cette lourde fatigue, ces tranchées sous lez yeux, ces traces d'un combat perdu en votre absence, durant votre sommeil.”

— Carole Martinez

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