Poème (136 citations)

“La douceur de ce poème était si grande qu'à la fin de ma lecture je n'avais plus de corps.”

― Christian Bobin

Source:
L'homme-joie

“Un poème, c'est quand tu entends battre le cœur des pierres.”

― Jean-Pierre Siméon

Source:
Ceci est un poème qui guérit les poissons

“Aucun poème ne peut donner une image véridique de notre monde. L'image vraie, horrible de ce monde est le journal.”

― Elias Canetti

“Le poème apparaît souvent comme un éboulis de mots, dépourvus de sens pour l'œil non exercé”

― Andrée Chedid

Source:
Au coeur du coeur

“On peut aussi bien dire de la vie que c'est un art que de quoi que ce soit d'aute et on ne doit pas plus en considérer les grandes péripéties comme de purs hasards qu'on ne le ferait des proportions d'une belle statue ou d'un grand poème.”

― Henry Fielding

“Je n'ai pas pu convaincre mon poème de rester sage.”

― Alain Bosquet

“Tout le poème de Job est le développement de cette idée : la grandeur qu'on trouve au fond de l'abîme.”

― Victor Hugo

Source:
Œuvres complètes de Victor Hugo: Les orientales. Les feuilles d'automne (ed. 1882)

“" Comprendre " la prose, c'est saisir les idées qui la commandent. " Comprendre " un poème, c'est être envahi par l'inspiration qui en émane.”

― Michel Tournier

“Holly avait la sensation évidente qu'un poème secret résidait au cœur de son cerveau, qu'elle était née avec, et qu'elle ne serait jamais, jamais capable de l'exhumer au cours de cette vie, de sorte que s'asseoir et écrire était devenu une torture.”

― Laura Kasischke

Source:
Esprit d'hiver

“Un homme intelligent arrive toujours à résoudre un théorème, pas toujours à réussir un poème.”

― Jules Renard

“J'ai pu voir la célèbre "Salomé" de M. Richard Strauss. Paris sera bientôt appelé à connaître ce poème de l'hystérie, soutenue par le plus extraordinaire des orchestres. Cet orchestre tressaille, murmure, vagit, gazouille, chante, glapit, crie, hurle, éclate, tonne, s'apaise, se trouble, éructe, tousse, éternue... Tantôt c'est de la soie qu'on déchire, tantôt c'est le vent qui siffle, le bois qui craque puis un fleuve qui s'écoule paisiblement ; son cours se précipite, une cataracte s'écroule et mugit.. [...]Parfois d'exquises suavités, succèdant à de cruels déchirements, vous caressent délicieusement l'oreille.”

― Camille Saint-Saëns

Source:
Regards sur mes contemporains, Camille Saint-Saëns, éd. Ed. Bernard Coutaz, 1990, p. 26 - Regard sur mes contemporains, ed. 1990

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Citation du jour

“Le cœur sur la main quand il faut, et la main sur la figure quand c'est nécessaire !”

— Henri Jeanson

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