Citation de Louis Antoine de Saint-Just



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On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.  - Louis Antoine de Saint-Just
Autres citations de Louis Antoine de Saint-Just
Louis Antoine de Saint-Just
Source:
Œuvres complètes, Saint-Just, éd. Gallimard, coll. Folio histoire, 2004, p. 664
Louis Antoine de Saint-Just
Source:
Œuvres complètes, Saint-Just, éd. Gallimard, coll. Folio histoire, 2004, p. 667

Louis Antoine de Saint-Just
Louis Antoine de Saint-Just


Naissance: 25 août 1767

Décès: 28 juillet 1794 (à 26 ans)

Biographie: Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor.

Citation du jour

Le premier mérite d'un tableau est d'être une fête pour l'œil.

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