Citation de Claire de Duras

“Sauf Eugénie et Mathilde, les romans de Mme de Souza appartiennent au dix-huitième siècle vu de l'Empire. Les romans de Mme de Duras, au contraire, sont bien de la Restauration, écho d'une lutte non encore terminée, avec le sentiment de grandes catastrophes en arrière. Une de ses pensées habituelles était que, pour ceux qui ont subi jeunes la Terreur, le bel âge a été flétri, qu'il n'y a pas eu de jeunesse, et qu'ils porteront jusqu'au tombeau cette mélancolie première. [Juin 1834]”

― Claire de Duras

Source:
Portraits de Femmes, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. Folio Classique, 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 116

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Sauf Eugénie et Mathilde, les romans de Mme de Souza appartiennent au dix-huitième siècle vu de l'Empire. Les romans de Mme de Duras, au contraire, sont bien de la Restauration, écho d'une lutte non encore terminée, avec le sentiment de grandes catastrophes en arrière. Une de ses pensées habituelles était que, pour ceux qui ont subi jeunes la Terreur, le bel âge a été flétri, qu'il n'y a pas eu de jeunesse, et qu'ils porteront jusqu'au tombeau cette mélancolie première. [Juin 1834] - Claire de Duras

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Claire de Duras

Naissance: 23 mars 1777

Décès: 16 janvier 1828 (à 50 ans)

Biographie: Claire Louisa Rose Bonne, duchesse de Duras, née de Coëtnempren de Kersaint le 23 mars 1777 à Brest et morte le 16 janvier 1828 à Nice, est une écrivaine française surtout connue pour son roman Ourika, publié en 1823, qui analyse les questions d'égalité raciale et sexuelle. Elle est considérée par certains comme féministe.

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“Il arrive toujours un moment où il faut, si on le peut encore, choisir entre l'argent qu'on gagne et le temps qu'on perd à le gagner. Le temps, c'est tout sauf de l'argent.”

— Gilbert Cesbron

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