Citation de Georges Bernanos

“La Prieure : Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre est une récompense. Lorsqu'un grand Roi, devant toute sa cour, fait signe à la servante de venir s'asseoir avec lui sur son trône, ainsi qu'une épouse bien-aimée, il est préférable qu'elle n'en croie d'abord ses yeux ni ses oreilles, et continue à frotter les meubles.”

― Georges Bernanos

Source:
Dialogues des carmélites, dans Œuvres romanesques, Georges Bernanos, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1961, acte III, scène 2, p. 1615 - Dialogues des carmélites, 1949

Citation en image:

La Prieure : Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre est une récompense. Lorsqu'un grand Roi, devant toute sa cour, fait signe à la servante de venir s'asseoir avec lui sur son trône, ainsi qu'une épouse bien-aimée, il est préférable qu'elle n'en croie d'abord ses yeux ni ses oreilles, et continue à frotter les meubles. - Georges Bernanos

Autres citations de Georges Bernanos

“Il y a cent mille recettes pour cacher ou déformer la vérité, mais il n'y a qu'une manière de la dire - c'est un grand avantage pour les menteurs.”

― Georges Bernanos

“Les curieux sont toujours dupes de leur curiosité. Ils expliquent tout et ne comprennent rien.”

― Georges Bernanos

Source:
La France contre les robots (ed. 1970)

“Le cerveau de l'imbécile n'est pas un cerveau vide, c'est un cerveau encombré où les idées fermentent au lieu de s'assimiler, comme les résidus alimentaires dans un colon envahi par les toxines.”

― Georges Bernanos

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Georges Bernanos

Naissance: 20 février 1888

Décès: 5 juillet 1948 (à 60 ans)

Biographie: Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 60 ans.

Citation du jour

“Quand j'ouvrais les yeux dans l'obscurité et que je te sentais à mon côté, je m'étonnais que les étoiles ne fussent pas au-dessus de ma tête, tellement le ciel me semblait proche [...] dans l'ombre, j'ai pleuré de bonheur.”

— Stefan Zweig

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