Stefan Wul (22 citations)

“Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne sont plus que des rouages sans pensée.”

― Stefan Wul

Source:
Oms en série

“La science de vos frères prend tout par le bas et le détail, la vôtre prend tout par le haut et l'ensemble. Les deux routes se croiseront et il est dit qu'il en sortira de grands bienfaits pour tous.”

― Stefan Wul

Source:
Piège sur Zarkass (1958), Stefan Wul, éd. Robert Laffont - Presses Pocket, 1977, partie III, chap. 8, p. 186 - Piège sur Zarkass, 1958

“J'ai trop voyagé et trop vite. Pendant que je vivais dix ans, les gens de Perdide vieillissaient de plusieurs lustres.”

― Stefan Wul

Source:
L'Orphelin de Perdide, Stefan Wul, éd. Lefrancq, 1996, partie 3e, chap. II, p. 882 - L'Orphelin de Perdide, 1958

“La pensée n'est qu'un ensemble complexe de micro-contractions musculaires ou micro-sensations musculaires. Et même si vous pensez un mot abstrait, ce n'est jamais que la micro-formation rapide et inconsciente de ce mot par les muscles linguaux qui constitue votre pensée même.”

― Stefan Wul

Source:
Niourk, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie V, chap. IV, p. 309 - Niourk, 1957

“Il n'y eut qu'un commentaire : le silence. Un silence aussi noir et vaste que la peur, aussi tranquille.”

― Stefan Wul

Source:
Le Temple du passé, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie 1, chap. V, p. 720 - Le Temple du passé, 1957

“Il regrettait ses jambes de robot, mesurait mieux la faiblesse des hommes de chair, quand il devait s'arrêter, masser les muscles, vérifier leur degré de fatigue en consultant sous un volet de son torse les cadrans indiquant le taux d'urée et d'acide lactique charriés par le sang artificiel.”

― Stefan Wul

Source:
La Peur géante, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie II, chap. III, p. 378 - Rayons pour Sidar, 1957

“Race pétrie de divers sangs eurafricains, ils étaient le socle de la nation, le contrepoids raisonnable de défauts sympathiques : légèreté française, passion arabe, indolence noire.”

― Stefan Wul

Source:
La Peur géante, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, chap. I, p. 456 - La Peur géante, 1957

“Un masochisme racial soufflait toujours à Lopez un verdict sévère pour l'Homo sapiens, "cette brute conquérante".”

― Stefan Wul

Source:
Le Temple du passé, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie 4, chap. 1, p. 785 - Le Temple du passé, 1957

“Les mots, tu sais, sont des notes de musique. C'est joli, mais ça t'entraîne dans le vague. Je ne suis pas fait pour la logique. Il n'y a que l'intuition.”

― Stefan Wul

Source:
Piège sur Zarkass (1958), Stefan Wul, éd. Robert Laffont - Presses Pocket, 1977, partie I, chap. 3, p. 23 - Piège sur Zarkass, 1958

“Nos meilleurs cerveaux affirment que toute cette histoire est absolument, scientifiquement, rationnellement impossible. Mais elle se moque d'être impossible, cette histoire. Il lui suffit d'être réelle.”

― Stefan Wul

Source:
Piège sur Zarkass (1958), Stefan Wul, éd. Robert Laffont - Presses Pocket, 1977, partie III, chap. 8, p. 188-189 - Piège sur Zarkass, 1958

“La capitale avait quelque chose d'énorme. Deux civilisations s'y accouplaient en monstrueux contrastes.”

― Stefan Wul

Source:
Piège sur Zarkass (1958), Stefan Wul, éd. Robert Laffont - Presses Pocket, 1977, partie III, chap. 1, p. 135 - Piège sur Zarkass, 1958

“Si cet homme meurt, je ne regretterai pas de l'avoir perdu, je regretterai d'avoir espéré un instant qu'il existait un individu de plus joignant les trois qualités : intelligence, force et réceptivité à la chance.”

― Stefan Wul

Source:
Retour à « 0 », dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, chap. V, p. 40 - Retour à « 0 », 1956

“Adam et Ève..., rêva-t-il. Nos enfants peupleront l'île, nos arrière-petits-enfants se répandront dans l'archipel, puis couvriront la Terre entière. Une race de petits hommes intelligents et courageux va reconquérir la nature.”

― Stefan Wul

Source:
Retour à « 0 », dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, chap. XXXVI, p. 169 - Retour à « 0 », 1956

“Les guerres font toujours faire des progrès. Cette guerre extraordinaire a extraordinairement transformé la mentalité de l'armée en quelques semaines.”

― Stefan Wul

Source:
La Peur géante, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, chap. XI, p. 511 - La Peur géante, 1957

“L'année 2157 vit la plus grande catastrophe affectant l'humanité depuis les temps bibliques. L'attaque, car c'en était une, commença de façon insidieuse par quelques pannes de réfrigérateurs.”

― Stefan Wul

Source:
La Peur géante, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie Incipit, chap. I, p. 451 - La Peur géante, 1957

“Vous avez devant vous le dernier représentant de la race qui a civilisé les premiers Égyptiens et les Mayas d'Amérique ; qui vivait sur ce continent aujourd'hui disparu sous l'Atlantique.”

― Stefan Wul

Source:
Le Temple du passé, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie 5, chap. 3, p. 793 - Le Temple du passé, 1957

“Il existe, Édile Suprême, un grand danger pour une race évoluée : la sclérose. [...] Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne font plus que des rouages sans pensée.”

― Stefan Wul

Source:
Oms en série, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie III, chap. X, p. 683 - Oms en série, 1957

“Imaginez les dangers terribles courus par notre civilisation. Outre le fait qu'un homme n'exerçant son métier que deux heures par mois deviendrait rapidement inhabile, faute d'entraînement, les loisirs forcés se transformeraient rapidement en supplice générateur de paresse, etc...”

― Stefan Wul

Source:
La Peur géante, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, chap. XI, p. 512 - La Peur géante, 1957

“Je prévois pour nos deux races un avenir extraordinaire, conquis grâce au ressort de l'émulation.”

― Stefan Wul

Source:
Oms en série, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie III, chap. X, p. 683 - Oms en série, 1957

“La magie n'est qu'une science qui n'a pas encore été mise en équations.”

― Stefan Wul

Source:
Piège sur Zarkass (1958), Stefan Wul, éd. Robert Laffont - Presses Pocket, 1977, partie III, chap. 8, p. 184 - Piège sur Zarkass, 1958

“Il regretta la bête énorme qui avait été si longtemps leur prison, leur compagne de misère et leur sauvegarde. Sans elle, ils seraient irrémédiablement restés au fond d'une mer de chlore.”

― Stefan Wul

Source:
Le Temple du passé, dans Œuvres complètes 1, Stefan Wul, éd. Lefrancq, coll. Volumes, 1996, partie 2, chap. 7, p. 755 - Le Temple du passé, 1957

“Max portait sa beauté avec négligence, comme un animal indifférent à la couleur de son pelage.”

― Stefan Wul

Source:
L'Orphelin de Perdide, Stefan Wul, éd. Lefrancq, 1996, partie 1e, chap. IV, p. 816 - L'Orphelin de Perdide, 1958

Stefan Wul

Naissance: 27 mars 1922

Décès: 26 novembre 2003 (à 81 ans)

Biographie: Stefan Wul, de son vrai nom Pierre Pairault, né le 27 mars 1922 à Paris et mort le 26 novembre 2003, est un écrivain de science-fiction français, également connu sous un autre nom de plume : Lionel Hudson.

Écrivain de science-fiction

Personnalité française

Naissance en 1922

Naissance le 27 mars

Citation du jour

“- Tu es complètement cinglée ou quoi ? Flirter avec Eliot Stock sous le nez de Belissa Norwood, chez Belissa Norwood, en mangeant les cupcakes de Belissa Norwook ?”

— Sarah Dessen

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