Paul-Jean Toulet (114 citations)

“Certains amoureux éprouvent à abaisser leur maîtresse le même plaisir que les enfants à éventrer leurs pantins.”

“Ce n'est pas naturellement que les femmes ont de la pudeur et l'on voit bien que cette vertu fut imaginée par les hommes à l'usage de leurs vices.”

― Paul-Jean Toulet

“Il y a des femmes qui plus elles vieillissent et plus elles deviennent tendres. Il y a aussi les faisans.”

― Paul-Jean Toulet

Source:
« Les Trois Impostures », dans Œuvres complètes, Paul-Jean Toulet, éd. Robert Laffont, 1986 (ISBN 2-221-04848-2), Mulier, 89), p. 172 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

“La femme nous pardonne rarement d'être jaloux ; jamais de ne l'être pas.”

― Paul-Jean Toulet

“En un temps où la lutte est âpre, ce n'est plus bien sage d'attendre la fortune dans son lit; et il n'y a guère que M. Alphonse à qui cela profite.”

― Paul-Jean Toulet

“Ces yeux qui ont l'air de penser quelque chose et qui ne pensent même pas à rien.”

― Paul-Jean Toulet

“Qui les veut faire durer, il faut couvrir son feu de cendres, et son amour de mystère.”

― Paul-Jean Toulet

“La frôleuse répondait au vieillard : "C'est vrai, vous avez le plaisir, mais nous avons l'amusement".”

― Paul-Jean Toulet

“C'est en mourant que l'amour et la fleur du prunier répandent leur plus douce odeur.”

― Paul-Jean Toulet

“La fièvre, à ce que l'on dit, nous délivre des puces, et l'infortune de nos amis.”

― Paul-Jean Toulet

“D'aimer son mari, c'est un fournisseur que l'on paie. Mais son amant, c'est comme de donner aux pauvres.”

― Paul-Jean Toulet

Source:
« Les Trois Impostures », dans Œuvres complètes, Paul-Jean Toulet, éd. Robert Laffont, 1986 (ISBN 2-221-04848-2), Mulier, 94), p. 172 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

“Ce ne sont pas tant les prophètes qui perdent à n'être pas crus, que leur pays à ne les pas croire.”

― Paul-Jean Toulet

“L'insuccès nous vaut d'être seul, et qu'à l'envi du genêt sur la lande on ne soit ores connu que de l'aurore ou de l'orage.”

― Paul-Jean Toulet

Source:
« Les Trois Impostures », dans Œuvres complètes, Paul-Jean Toulet, éd. Robert Laffont, 1986 (ISBN 2-221-04848-2), Amicique, 201), p. 185 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

“Être jaloux de son propre passé, ce n'est point impossible.”

― Paul-Jean Toulet

“Pour les femmes et les enfants, la liberté c'est de contredire.”

― Paul-Jean Toulet

“Les arrivistes sont des gens qui arrivent. Ils ne sont jamais arrivés.”

― Paul-Jean Toulet

“Fâcheuse illusion - trop commune au boulevard - que de prendre une fille toute petite pour une toute petite fille.”

― Paul-Jean Toulet

“Ce n'est pas naturellement que les femmes ont de la pudeur; et l'on sent bien que cette vertu a été inventée par les hommes à l'usage de leurs vices.”

― Paul-Jean Toulet

“C'est encore adorer ses Dieux que de leur jeter des pierres.”

― Paul-Jean Toulet

“Bienheureux les sots. Ils ne s'aperçoivent pas de leur solitude.”

― Paul-Jean Toulet

Source:
« Les Trois Impostures », dans Œuvres complètes, Paul-Jean Toulet, éd. Robert Laffont, 1986 (ISBN 2-221-04848-2), Necnon DII, 252), p. 195 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

“Il y a des pluies de printemps, délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie.”

― Paul-Jean Toulet

Source:
« Les Trois Impostures », dans Référence:Paul-Jean Toulet, Les Trois Impostures, 1922, Mulier, 50), p. 35 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

“Combien n'y en a-t-il point qui détestent qu'on les ait, et méprisent qu'on les manque.”

― Paul-Jean Toulet

“Dans la vie, il faut apprendre à compter, mais non pas sur les autres.”

― Paul-Jean Toulet

“Il faudrait considérer ses opinions comme des costumes, et en changer selon la saison, l'heure et le milieu.”

― Paul-Jean Toulet

“On fait crédit d'esprit aux silencieux, comme jadis aux bâtards de naissance.”

― Paul-Jean Toulet

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Paul-Jean Toulet

Naissance: 5 juin 1867

Décès: 6 septembre 1920 (à 53 ans)

Biographie: Paul-Jean Toulet, né à Pau le 5 juin 1867 et mort à Guéthary le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre par ses Contrerimes, une forme poétique qu'il avait créée.