| “ Qu'on ne me parle plus de cette maxime absurde : " Il faut du nouveau, il faut suivre son siècle, tout change, tout est changé. " Sophismes que tout cela ! Est ce que la nature change, est ce que la lumière et l'air changent, est ce que les passions du cœur humain ont changé depuis Homère ? " Il faut suivre son siècle ", mais si mon siècle a tort ? Parce que mon voisin fait le mal, je suis donc tenu de le faire aussi ? Parce que la vertu, aussi bien que la beauté, peut être méconnue par vous, il faut que je la méconnaisse à mon tour, il faut que je vous imite !” Source: « De l'étude de l'Antique et des maîtres », dans Pensées d'Ingres (1870), Jean-Auguste-Dominique Ingres, éd. De la Sirène, 1922, p. 119 - De l'étude de l'Antique et des maîtres |