| “ L'enfant a besoin de se sentir soutenu par une puissance magique. Aurore se créa donc un dieu familier, qui était toute douceur et toute bonté, et qu'elle appela Corambé. Elle lui éleva, dans le secret d'un taillis, un autel de mousses et de coquillages sur lequel elle venait, non point sacrifier, mais libérer des oiseaux et des scarabées. Seulement, pour les libérer, il fallait d'abord les prendre, ce qui les faisait souffrir. D'où l'on voit que le corambéisme, comme toutes les religions, avait ses mystères.” Source: Lélia ou la vie de George Sand (1952), André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), chap. I. Aurore Dupin, III. Les enfances Aurore, p. 48 - Lélia ou la vie de George Sand, 1952 |