| “ Seigneur Currado, j'ai aimé ta fille, je l'aime et je l'aimerai toujours, parce que l'estime digne de mon amour ; si envers elle je me suis comporté de manière déshonnête, selon l'opinion du vulgaire, j'ai commis le pêché qui accompagne toujours la jeunesse, à tel point que pour le supprimer, il faudrait bannir cet âge, si les vieillards voulaient bien se rappeler qu'ils ont été jeunes, eux aussi, et comparaient leurs manquements à ceux des autres, ils n'en jugeraient point sévèrement comme tu le fais et font tous les autres.” Source: Boccace, Décaméron, Christian Bec (traduction, introduction et notes sous la direction de), éd. Librairie Générale de France, Paris, 1994, p. 158 |