Citation de Julien Gracq

“Un État ne meurt pas, ce n'est qu'une forme qui se défait. Un faisceau qui se dénoue. Et il vient un moment où ce qui a été lié aspire à se délier, et la forme trop précise à rentrer dans l'indistinction.”

― Julien Gracq

Source:
Le Rivage des Syrtes

Citation en image:

Un État ne meurt pas, ce n'est qu'une forme qui se défait. Un faisceau qui se dénoue. Et il vient un moment où ce qui a été lié aspire à se délier, et la forme trop précise à rentrer dans l'indistinction. - Julien Gracq

Autres citations de Julien Gracq

“La forme d'une ville change plus vite, on le sait, que le cœur d'un mortel.”

― Julien Gracq

Source:
La forme d'une ville, Julien Gracq, éd. José Corti, 1985 (ISBN 978-2-7143-0302-8), p. 1

“On dirait qu'en France on ne consent à lire (mais à lire vraiment) un auteur qu'une seule fois : la première; la seconde, il est déjà consacré, embaumé dans ce Manuel de littérature contemporaine que l'opinion et la critique s'ingénient à tenir à jour.”

― Julien Gracq

Source:
La Littérature à l'estomac

“Un livre qui m'a séduit est comme une femme qui me fait tomber sous le charme : au diable ses ancêtres, son lieu de naissance, son milieu, ses relations, son éducation, ses amies d'enfance !”

― Julien Gracq

Source:
En lisant en écrivant

Toutes les citations de Julien Gracq

Julien Gracq

Naissance: 27 juillet 1910

Décès: 22 décembre 2007 (à 97 ans)

Biographie: Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil et mort le 22 décembre 2007 à Angers, était un écrivain français.

Citation du jour

“Et brusquement ce fut le dénouement. La portière s'ouvrit avec fracas; l'obscurité retentit d'ordres hurlés dans une langue étrangère, et de ces aboiements barbares naturels aux Allemands quand ils commandent, et qui semblent libérer une hargne séculaire.”

— Primo Levi

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