Citation de Raymond Radiguet

“Ses deux mains s'accrochaient à mon cou ; elles ne se seraient pas accrochées plus furieusement dans un naufrage. Et je ne comprenais pas si elle voulait que je la sauve, ou bien que je me noie avec elle.”

― Raymond Radiguet

Source:
Le Diable au corps

Citation en image:

Ses deux mains s'accrochaient à mon cou ; elles ne se seraient pas accrochées plus furieusement dans un naufrage. Et je ne comprenais pas si elle voulait que je la sauve, ou bien que je me noie avec elle. - Raymond Radiguet

Autres citations de Raymond Radiguet

“Comme l'abeille butine et enrichit sa ruche - de tous ses désirs qui le prennent dans la rue -, un amoureux enrichit son amour.”

― Raymond Radiguet

Source:
Le Diable au corps (1923), Raymond Radiguet, éd. Librio, 2003 (ISBN 2-290-33962-8), p. 74

“Bonheur, je ne t'ai reconnu qu'au bruit que tu fis en partant.”

― Raymond Radiguet

Source:
Oeuvres complètes (ed. 1959)

“Le grand écrivain, c'est celui qui cherche à paraître banal et qui n'y parvient pas.”

― Raymond Radiguet

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Raymond Radiguet

Naissance: 18 juin 1903

Décès: 12 décembre 1923 (à 20 ans)

Biographie: Raymond Radiguet, né le 18 juin 1903 à Saint-Maur et mort le 12 décembre 1923 à Paris, est un écrivain français. Talent très précoce, il a écrit deux romans ayant connu un grand succès critique et populaire, soit Le Diable au corps et Le Bal du comte d'Orgel, publiés alors qu'il abordait la vingtaine.

Citation du jour

“Le cinéma est le plus totalitaire des arts. Toute énergie, toute sensation se fait sucer jusqu'au crâne, érection cérébrale, le crâne bouffi de sang. Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu'il puisse décapiter un royaume d'un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n'existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.”

— Jim Morrison

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