Citation de Saïd Boualam

“Pour juger [l'œuvre de la France], imposée d'abord par le soldat, rendue possible par le colon, l'ingénieur, le médecin, l'ouvrier, il me parait utile de faire une comparaison. En Algérie, deux recensements 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans. En Amérique du Nord, lors de l'arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd'hui ils sont moins de 300 000. Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs !”

― Saïd Boualam

Source:
Mon pays la France (1963), Saïd Boualam, éd. Pocket, 1973, p. 53

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Pour juger [l'œuvre de la France], imposée d'abord par le soldat, rendue possible par le colon, l'ingénieur, le médecin, l'ouvrier, il me parait utile de faire une comparaison. En Algérie, deux recensements 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans. En Amérique du Nord, lors de l'arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd'hui ils sont moins de 300 000. Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs ! - Saïd Boualam

Autres citations de Saïd Boualam

“Mes paysans, mes gardes champêtres, mes bergers de l'Ouarsenis sont devenus des guerriers parce-que leurs pères, leurs enfants, leurs femmes égorgés, ils se sont défendus eux-mêmes contre leurs assassins... la formation d'une harka n'est qu'une autodéfense d'une population que l'on veut forcer par le couteau et le fer à l'engagement politique.”

― Saïd Boualam

Source:
Les harkis au service de la France, Saïd Boualam, éd. France-Empire, 1963, p. 38

“La guerre d'Algérie, c'est d'abord un soulèvement contre les égorgeurs et les pillards et une fraternisation totale des Musulmans et des Français contre ce déchainement de haine.”

― Saïd Boualam

Source:
Mon pays la France (1963), Saïd Boualam, éd. Pocket, 1973, p. 21

“Je ne retiens pas de l'œuvre française que ces terres arrachées à l'érosion, ces routes, ces ports, ces barrages, je voudrais montrer aux esprits évolués de la décolonisation, un aspect qu'ils doivent ignorer, je pense, de l'action de la France : l'enseignement.”

― Saïd Boualam

Source:
Mon pays la France (1963), Saïd Boualam, éd. Pocket, 1973, p. 69

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Saïd Boualam

Naissance: 2 octobre 1906

Biographie: Saïd Benaisse Boualam, dit le bachaga Boualam, né le 2 octobre 1906 à Souk Ahras et décédé le 8 février 1982 à Mas-Thibert, était un capitaine de l'armée française et un homme politique français.

Citation du jour

“Il arrive toujours un moment où il faut, si on le peut encore, choisir entre l'argent qu'on gagne et le temps qu'on perd à le gagner. Le temps, c'est tout sauf de l'argent.”

— Gilbert Cesbron

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