Citation de Boris Vian

“Il voyait de face une des filles qui tenait les pigeons à tondre. Elle portait une jupe très courte et le regard d'Angel rampa le long de ses genoux dorés et polis pour s'insinuer entre les cuisses longues et fuselées ; il y faisait chaud ; sans écouter Angel qui voulait le retenir, il avança un peu plus loin et s'occupa à sa façon. Angel, gêné, se décida, à regret, à fermer les yeux. Le petit cadavre resta sur place et la fille le fit choir sans s'en apercevoir, en tapotant sa jupe lorsqu'elle se leva quelques minutes plus tard.”

― Boris Vian

Source:
L'automne à Pékin (1956), Boris Vian, éd. La Pléiade Œuvres romanesques complètes T1, 2010, C1, p. 538 - L'Automne à Pékin, 1947

Citation en image:

Il voyait de face une des filles qui tenait les pigeons à tondre. Elle portait une jupe très courte et le regard d'Angel rampa le long de ses genoux dorés et polis pour s'insinuer entre les cuisses longues et fuselées ; il y faisait chaud ; sans écouter Angel qui voulait le retenir, il avança un peu plus loin et s'occupa à sa façon. Angel, gêné, se décida, à regret, à fermer les yeux. Le petit cadavre resta sur place et la fille le fit choir sans s'en apercevoir, en tapotant sa jupe lorsqu'elle se leva quelques minutes plus tard. - Boris Vian

Autres citations de Boris Vian

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― Boris Vian

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― Boris Vian

Source:
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― Boris Vian

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Boris Vian

Naissance: 10 mars 1920

Décès: 23 juin 1959 (à 39 ans)

Biographie: Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray et mort le 23 juin 1959 à Paris, est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz. Ingénieur de l'École centrale, il est aussi scénariste, traducteur, conférencier, acteur et peintre.

Citation du jour

“Je vois très bien que le talent n'a de valeur que parce que le monde est enfantin. Si le public avait la tête assez forte, il se contenterait de la vérité.”

— Ernest Renan

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