Paul Léautaud (114 citations)

“Les moralistes sont toujours bouffons, et souvent comiques quand on regarde ce qu'ils sont eux-mêmes.”

― Paul Léautaud

“La jalousie est le signe du manque de fatuité, du sens critique, de l'intelligence en amour. Un sot vaniteux n'est jamais jaloux.”

― Paul Léautaud

Source:
Propos d'un jour

“L'avantage d'être célibataire, c'est que, lorsque l'on se trouve devant une très jolie femme, on n'a pas à se chagriner d'en avoir une laide chez soi.”

― Paul Léautaud

“Le plus grand nombre est bête, il est vénal, il est haineux. C'est le plus grand nombre qui est tout. Voilà la démocratie.”

― Paul Léautaud

“En revenant, je réfléchissais que mon amour pour les bêtes a grandi en même temps que ma misanthropie.”

― Paul Léautaud

Source:
Bestiaire

“La trahison est la seconde nature des femmes.”

― Paul Léautaud

Source:
Amour: aphorismes (ed. 1939)

“Les hommes sensibles préfèrent sortir le soir au matin, la nuit au jour, et la beauté des femmes mûres à celle des jeunes filles.”

― Paul Léautaud

“La littérature n'a rien à voir avec la richesse du vocabulaire, sinon le plus grand des chefs-d'œuvre serait le dictionnaire.”

― Paul Léautaud

“Je n'ai jamais eu de chance avec les femmes. Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour.”

― Paul Léautaud

“L'amour, sans la jalousie, n'est pas l'amour.”

― Paul Léautaud

Source:
Paul Léautaud en verve (ed. 1970)

“La méfiance est toujours pour moi une des formes de l'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise.”

― Paul Léautaud

Source:
Paul Léautaud en verve (ed. 1970)

“Dans le mariage, on fait l'amour par besoin, par devoir. Dans l'amour, on fait l'amour par amour.”

― Paul Léautaud

“Celui qui ne comprend pas qu'on puisse étrangler une femme ne connaît pas les femmes.”

― Paul Léautaud

Source:
Paul Léautaud en verve (ed. 1970)

“Il faut avoir diablement aimé les femmes pour les détester.”

― Paul Léautaud

“Je me trompe rarement dans mes antipathies. Farceur, et grand sot, cet Herriot. Ce phraseur vide, qu'on fait passer pour un écrivain. Cet homme politique sans courage qui joue au chef de parti. Il vaut les autres: pas de vraie doctrine politique. Ils sont, au jour le jour, selon leurs intérêts personnels, l'ambition qui les occupe, le but qu'ils poursuivent. L'intérêt général, ils s'en fichent pas mal. Cet homme politique qui pleure à tout bout de champ et qui prononce des choses comme son fameux : " Deux enfants de la même mère ne se battent pas " à propos de son entrée dans le ministère Poincaré. Gros niais.”

― Paul Léautaud

Source:
Une galerie de portraits monumentale

“Il semble, pour un écrivain, que chaque page qu'il écrit doive être pour lui une nouvelle leçon dans l'art d'écrire.”

― Paul Léautaud

“L'intelligence ? Une question de chimie organique, rien de plus. On n'est pas plus responsable d'être intelligent que d'être bête.”

― Paul Léautaud

“"Lorsque l'enfant paraît...", je prends mon chapeau et je m'en vais.”

― Paul Léautaud

“Pour plaire aux femmes, il faut du "coiffeur" et du "commis voyageur" dans l'esprit et dans les manières.”

― Paul Léautaud

“L'affection est un sentiment fade, c'est l'amour des gens tièdes.”

― Paul Léautaud

Source:
Journal littéraire (ed. 1940)

“Le patriotisme fait décidément beaucoup d'imbéciles.”

― Paul Léautaud

Source:
Paul Léautaud en verve (ed. 1970)

“Je n'ai jamais écrit une lettre d'amour sans me rebeller, en écrivant, contre ce que j'écrivais.”

― Paul Léautaud

Source:
Amour: aphorismes (ed. 1939)

“Il n'y a encore que les gens qui écrivent qui sachent lire.”

― Paul Léautaud

Source:
Journal littéraire (ed. 1956)

“Quelles scènes si on annonçait demain la fin du monde.”

― Paul Léautaud

“On croit qu'on sait tout de l'amour, alors qu'on ne cesse d'apprendre.”

― Paul Léautaud

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Paul Léautaud

Paul Léautaud

Naissance: 18 janvier 1872

Décès: 22 février 1956 (à 84 ans)

Biographie: Paul Léautaud, né le 18 janvier 1872 à Paris 1er et mort le 22 février 1956 à Châtenay-Malabry, est un écrivain et critique littéraire français. La part de son œuvre consacrée à la critique dramatique fut écrite sous le nom de plume de Maurice Boissard.

Écrivain français

Naissance en 1872

Naissance le 18 janvier

Citation du jour

“C'était un mélange improbable : la peur, prégnante ; l'inconfort, douloureux ; et l'ennuie, absolu. Sur les trois, l'ennuie était le plus insupportable. Ma prison était une chambre de privations sensorielles.”

— Stephenie Meyer

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