Jean-Jacques Rousseau (402 citations)

“Dieux ! quel ravissant spectacle, ou plutôt quelle extase, de voir deux beautés si touchantes s'embrasser tendrement, le visage de l'une se pencher sur le sein de l'autre, leurs douces larmes se confondre, et baigner ce sein charmant comme la rosée du ciel humecte un lis fraîchement éclos !”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. GF Flammarion, 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie I, Lettre XXXVIII à Julie, p. 73

“Nos premiers maîtres de philosophie sont nos pieds, nos mains, nos yeux. Substituer des livres à tout cela, ce n'est pas nous apprendre à raisonner, c'est nous apprendre à nous servir de la raison d'autrui.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Tout homme veut être heureux ; mais pour parvenir à l'être, il faudrait commencer par savoir ce que c'est que le bonheur.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Émile: ou, De l'education (ed. 1872)

“Ce n'est pas d'argent seulement qu'ont besoin les infortunés.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Je me sens le cœur ingrat par cela seul que la reconnaissance est un devoir.”

― Jean-Jacques Rousseau

“C'est pour parvenir au repos que chacun travaille ; c'est encore la paresse qui rend laborieux.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Il se passe bien peu de jours que de nouvelles réflexions ne me confirment combien j'étais dans l'erreur de compter sur le retour du public, même dans un autre âge ; puisqu'il est conduit dans ce qui me regarde par des guides qui se renouvellent sans cesse dans les corps qui m'ont pris en aversion.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Première Promenade, p. 47

“La peine de mort infligée aux criminels peut être envisagée à peu près sous le même point de vue : c'est pour n'être pas la victime d'un assassin que l'on consent à mourir si on le devient.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Oeuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau (ed. 1865)

“En entrant dans ce prétendu verger, je fus frappé d'une agréable sensation de fraîcheur que d'obscurs ombrages, une verdure animée et vive, des fleurs éparses de tous côtés, un gazouillement d'eau courante, et le chant de mille oiseaux, portèrent à mon imagination du moins autant qu'à mes sens ; mais en même temps je crus voir le lieu le plus sauvage, le plus solitaire de la nature, et il me semblait d'être le premier mortel qui jamais eût pénétré dans ce désert [...]. C'est ici le même verger où vous vous êtes promené autrefois et où vous vous battiez avec ma cousine à coups de pêches.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. GF Flammarion, 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie IV, Lettre XI à Milord Edouard, p. 353

“"Je sais mieux que personne quels privilèges d'attention méritent les infortunés".”

― Jean-Jacques Rousseau

“Quand je dis nous, tu m'entends ; c'est surtout de toi que je parle : car, pour moi, la Bonne m'a toujours dit que mon étourderie me tiendrait lieu de raison, que je n'aurais jamais l'esprit de savoir aimer, et que j'étais trop folle pour faire un jour des folies.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. GF Flammarion, 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie I, Lettre VII Réponse de Claire à Julie, p. 19

“Depuis que le monde existe on n'a jamais vu deux amants en cheveux blancs soupirer l'un pour l'autre.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Œuvres completes de J.J. Rousseau: Théatre et poésies (ed. 1792)

“Quinze ans d'expérience m'ont instruit à mes dépens ; rentré maintenant sous les seules lois de la nature, j'ai repris par elle ma première santé. Quand les médecins n'auraient point contre moi d'autres griefs, qui pourrait s'étonner de leur haine ? Je suis la preuve vivante de la vanité de leur art et de l'inutilité de leurs soins.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Septième Promenade, p. 138

“De quelque façon que les hommes veuillent me voir, ils ne sauraient changer mon être, et malgré leur puissance et malgré toutes leurs sourdes intrigues, je continuerai, quoi qu'ils fassent, d'être en dépit d'eux ce que je suis.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Flammarion, 1964, p. 147

“Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Émile ou de l'éducation (1762), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, 1966, p. 376

“La seule habitude qu'on doit laisser prendre à l'enfant est de n'en contracter aucune.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Œuvres complètes de J. J. Rousseau: avec des notes historiques (ed. 1835)

“Il n'est pas si facile qu'on pense de renoncer à la vertu ; elle tourmente longtemps ceux qui l'abandonnent.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Les pensées de J.J. Rousseau, citoyen de Geneve (ed. 1763)

“Si c'est la raison qui fait l'homme, c'est le sentiment qui le conduit.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Les lois son toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.”

― Jean-Jacques Rousseau

“Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau: Philosophie: discours (ed. 1828)

“Si vous songez combien au fond d'un bois on est charmé quelquefois de voir un fruit sauvage et même de s'en rafraîchir, vous comprendrez le plaisir qu'on a de trouver dans ce désert artificiel des fruits excellents et mûrs, quoique clairsemés et de mauvaise mine ; ce qui donne encore le plaisir de la recherche et du choix.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. GF Flammarion, 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie IV, Lettre XI à Milord Edouard, p. 355

“Moins un culte est raisonnable, plus on cherche à l'établir par la force.”

― Jean-Jacques Rousseau

“La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit.”

― Jean-Jacques Rousseau

Source:
Les confessions

“De quelle adresse une femme n'a-t-telle pas besoin pour faire qu'on lui dérobe ce qu'elle brûle d'accorder!”

― Jean-Jacques Rousseau

1...6 7 8910 11 12...17

Wikimedia Commons

Jean-Jacques Rousseau

Naissance: 28 juin 1712

Décès: 2 juillet 1778 (à 66 ans)

Biographie: Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.