Félicité Robert de Lamennais (31 citations)

“La femme est une fleur qui ne donne son parfum qu'à l'ombre.”

― Félicité Robert de Lamennais

“Le cri du pauvre monte jusqu'à Dieu, mais il n'arrive pas à l'oreille de l'homme.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Œuvres complètes de F. de Lamennais (ed. 1844)

“Les hommes sont aussi avares de louanges que prodigues de flatterie.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Œuvres complètes de F. de La Mennais (ed. 1837)

“C'est une des pires humiliations de la vieillesse, de ne rien recevoir que de la pitié.”

― Félicité Robert de Lamennais

“Vous n'avez qu'un jour à passer sur la terre ; faites en sorte de le passer en paix.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres complètes de F. de la Mennais, 2 (ed. 1839)

“L'erreur enivre ; l'indifférence assoupit : mais ni l'une ni l'autre ne comble le vide de l'âme.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Essai sur l'indifferénce en matière de religion (ed. 1818)

“La liberté est le pain que les peuples doivent gagner à la sueur de leur front.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres complètes de F. de la Mennais, 2 (ed. 1839)

“Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie. L'exilé partout est seul.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Paroles d'un croyant: Livre du peuple. Une voix de prison. Mélanges (ed. 1844)

“Au moment où la foi sort du cœur, la crédulité entre dans l'esprit.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres de M. l'abbé F. de Lamennais (ed. 1830)

“La parole qui nie Dieu brûle les lèvres sur lesquelles elle passe, et la bouche qui s'ouvre pour blasphémer est un soupirail de l'enfer.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Paroles d'un croyant ... suivi de l'Hymne à la Pologne: de la Réponse d'un Chrétien (ed. 1834)

“La vie est une sorte de mystère triste dont la foi seule a le secret.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres complètes de F. de la Mennais (ed. 1837)

“De toutes les choses auxquelles on ne croit pas, l'expérience est celle à laquelle on croit le moins.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres posthumes (ed. 1856)

“Je n'ai pas vu de vieillards dont l'âge n'eût affaibli l'esprit, et j'en ai très peu vus qui en fussent convaincus sincèrement.”

― Félicité Robert de Lamennais

“Si l'on peut en finir du passé avec l'oubli, on n'en finit pas de l'avenir avec l'imprévoyance.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres de M. l'abbé F. de Lamennais (ed. 1830)

“La centralisation, c'est l'apoplexie au centre, la paralysie aux extrémités.”

― Félicité Robert de Lamennais

“La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres de M. l'abbé F. de Lamennais (ed. 1830)

“Le travail est partout et la souffrance partout : seulement il y a des travaux stériles et des travaux féconds, des souffrances infâmes et des souffrances glorieuses.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Lamennais écrivain, Éd. A. Colin, 1948

“Rien de plus rare chez les hommes que l'amour de la vérité.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres posthumes de F. Lamennais: Mʹelanges philosophiques et politiques (ed. 1856)

“La vieillesse, quant à l'ordre de l'existence terrestre, est un passé sans avenir. Elle représente trop vivement la condition humaine, pour que son aspect n'importune pas l'homme.”

― Félicité Robert de Lamennais

“Le pauvre sauvage, au séjour des ombres, continue de poursuivre sur le bord des lacs, à travers les hautes herbes, le daim agile, le bison, l'élan : moins éloigné de la vérité, dans ses songes naïfs, que l'inspiré dont le cerveau ardent crée ce qui, en aucune manière, ne peut être. C'est ce qu'ont fait plus ou moins, et toujours avec des conséquences funestes, les religions sacerdotales. Étendant un voile noir sur les destinées humaines, elles ont obscurci les vraies notions des choses, environné une frêle créature encore au berceau de terreurs chimériques, faussé sa raison.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
La Divine Comédie, Dante (trad. Félicité Robert de Lamennais), éd. Didier, 1863, Introduction, p. 120-121

“D'esclave, l'homme de crime peut devenir tyran, mais jamais il ne devient libre.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres complètes de F. de la Mennais, 2 (ed. 1839)

“De ce qui vient d'être dit il résulte que Dante n'eut point de philosophie propre ; il adopta, sans innover, celle alors admise dans l'école, impuissante à créer la science de l'univers, qui ne pouvait naître et se développer qu'à l'aide d'une méthode directement inverse de la sienne. L'une, fondée sur l'observation, remonte des faits aux causes qu'ils impliquent ; l'autre, partant d'hypothèses logiques, descend des causes supposées aux faits qui s'en déduisent et doivent s'y plier : d'où, au lieu d'un système de connaissances réelles, un système fantastique d'abstractions.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
La Divine Comédie, Dante (trad. Félicité Robert de Lamennais), éd. Didier, 1863, Introduction, p. 63-64

“Si l'on veut savoir le peu de cas que Dieu fait de la richesse, il n'est que de regarder ceux à qui il la dispense.”

― Félicité Robert de Lamennais

“Il faut aujourd'hui de l'or, beaucoup d'or, pour jouir du droit de parler; nous ne sommes pas assez riche. Silence au pauvre.”

― Félicité Robert de Lamennais

Source:
Oeuvres inédites de F. Lamennais (ed. 1866)

“L'homme est ainsi fait : la lumière du soleil le laisse dans l'obscurité ; il ne discerne rien qu'à la lueur des feux qui consument, qui dévastent.”

― Félicité Robert de Lamennais

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Félicité Robert de Lamennais

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Félicité Robert de Lamennais

Naissance: 19 juin 1782

Décès: 27 février 1854 (à 71 ans)

Biographie: Hugues-Félicité Robert de Lamennais, né le 19 juin 1782 à Saint-Malo et mort le 27 février 1854 à Paris, est un écrivain et un prêtre français. Son nom de famille est Robert et c'est en s'inspirant du lieu-dit « la Mennais », où son grand-père possédait une métairie, qu'il se nomma ainsi.

Personnalité française

Naissance en 1782

Naissance le 19 juin

Citation du jour

“Les Croisades, comme grand cheminement vers l'au-delà, sont pour Boulainvilliers l'expression, la manifestation de ce qui se passait lorsque cette noblesse a été entièrement tournée vers le monde de l'au-delà, cependant que dans l'en-deçà, c'est-à-dire sur leurs terres mêmes, au moment où ils étaient à Jérusalem, qu'est-ce qui se passait ? Le roi, l'Eglise, l'ancienne aristocratie gauloise manipulaient les lois en latin qui devaient les déposséder de leurs terres et de leurs droits.”

— Michel Foucault

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