Source:
L'envers du music-hall. La femme cachée. La maison de Claudine. Sido. Le pur et l'impur. Mes apprentissages. Bella-Vista. Chambre d'hôtel. Le képi. Gigi. L'étoile vesper. Le fanal bleu (ed. 1960)

“On n'écrit pas un roman d'amour pendant qu'on fait l'amour.”

― Colette

Source:
Oeuvres completes (ed. 1950)

“Grande maison grave, revêche avec sa porte à clochette d'orphelinat, son entrée cochère à gros verrou de geôle ancienne, maison qui ne souriait que d'un côté.”

― Colette

Source:
La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. Super-Bibliothèque, 1976 (ISBN 2-261-00093-6), Où sont les enfants ?, p. 8

“Celle-là, elle n'a pas voix au chapitre, déclara Chéri. Je l'épouse, n'est-ce pas ? Qu'elle baise la trace de mes pieds divins, et qu'elle bénisse sa destinée. Et ça va comme ça.”

― Colette

Source:
Chéri

“— Demain, je vous enferme ! Tous, vous entendez, tous ! Demain... Demain l'aîné, glissant sur le toit d'ardoises où il installait un réservoir d'eau, se cassait la clavicule et demeurait muet, courtois, en demi-syncope, au pied du mur, attendant qu'on vînt l'y ramasser. Demain, le cadet recevait sans mot dire, en plein front, une échelle de six mètres, et rapportait avec modestie un œuf violacé entre les deux yeux...”

― Colette

Source:
Romans

“Toute leur enfance les a unis, l'adolescence les sépare.”

― Colette

Source:
Le Blé en herbe

“J'avais, petite, le loisir de suivre, en courant presque, le grand pas des garçons, lancés dans les bois à la poursuite du Grand Sylvain, du Flambé, du Mars farouche, ou chassant la couleuvre, ou bottelant la haute digitale de juillet au fond des bois clairsemés, rougis de flaques de bruyères... Mais je suivais silencieuse, et je glanais la mûre, la merise, ou la fleur, je battais les taillis et les prés gorgés d'eau en chien indépendant qui ne rend pas de comptes...”

― Colette

Source:
La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. Super-Bibliothèque, 1976 (ISBN 2-261-00093-6), Où sont les enfants ?, p. 13

“Quelle foule au Nouveau-Théâtre ! On y joue pourtant de l'excellente musique ! Si le public devient connaisseur, maintenant, c'est la fin du monde !”

― Colette

Source:
Au concert (1903), Colette, éd. Le Castor Astral, 1992 (ISBN 2859201939), p. 82 - Au concert, 1903

“Au fond, cette fausse évadée, je la vois assez bien dans un de ces pays où l'on attelle la femme à la voiture, à côté du chien, pendant que l'homme, les mains ballantes, chante une chanson qui loue l'amour, la vengeance et les lames damasquinées...”

― Colette

Source:
La retraite sentimentale

“Quand vous vantez à une mère la beauté d'une de ses filles, elle pense que c'est la plus laide qui est la plus jolie.”

― Colette

Source:
Œuvres de Colette (ed. 1962)

“Salle Humbert de Romans, la vicomtesse de Trédern a chanté Ève de son mieux. Ce mieux est l'ennemi du bien.”

― Colette

Source:
Au concert (1903), Colette, éd. Le Castor Astral, 1992 (ISBN 2859201939), p. 41 - Au concert, 1903

“Une femme qui reste une femme, c'est un être complet.”

― Colette

“Il est un jeune chat, gracieux à toute heure. La boule de papier l'intéresse, l'odeur de la viande le change en dragon rugissant et minuscule, les passereaux volent trop vite pour qu'il puisse les suivre de l'œil, mais il devient cataleptique, derrière la vitre, quand ils picorent sur la fenêtre. Il fait beaucoup de bruit en tétant, parce que ses dents poussent... C'est un petit chat, innocent au milieu d'un drame.”

― Colette

Source:
La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. Super-Bibliothèque, 1976 (ISBN 2-261-00093-6), Les Deux Chattes, p. 216

“Viens, mon petit puma, viens...Ma chatte des cimes, ma chatte des lilas, Saha, Saha...”

― Colette

Source:
La Chatte

“Le visage humain fut toujours mon grand paysage.”

― Colette

Source:
Œuvres complètes: La fanal bleu. Pour un herbier. Trait pour trait. Journal intermittent. La fleur de l'âge. En pays connu. A portée de la main (ed. 1950)

“Ils viennent, inévitables comme le jugement dernier [...] Ne me demandez pas qui est celui qui s'appelle Ringissen, ou Leroy, - ils se ressemblent tous. Ils sont châtains, avec la raie sur le côté. Droegmans, plus blond, joue plus blond et plus suave. Moi, si j'étais du jury, je lui donnerais un second prix...Je m'arrête sur la pente fatale où m'entraîne une aveugle indulgence. Mais c'est qu'aussi ils me font de la peine, ces pauvres gosses qui s'échignent toute l'année le tempérament pour arriver à quoi ? À rater leur concours.”

― Colette

Source:
Au concert, 1903

“Rien n'est, à bien réfléchir, plus simple et plus banal que sa vie, vie d'une petite bête qui se découvre un sexe et en use avec ravissement...”

― Colette

Source:
La retraite sentimentale

“Que le mal nous façonne, il faut bien l'accepter. Mieux est de façonner le mal à notre usage, et même à notre commodité.”

― Colette

Source:
Œuvres: L'envers du Music-Hall. La femme cachée. La maison de Claudine. Sido. Le pur et l'impur. Mes apprentissages. Bella-Vista. Chambre de'hôtel. Le képi. Gigi. L'étoile vesper. Le fanal bleu (ed. 1960)

“Une absence totale d'humour rend la vie impossible.”

― Colette

Source:
Chambre d'hôtel (1940), Colette, éd. LGF - Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-05394-5), p. 48

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Colette

Naissance: 28 janvier 1873

Décès: 3 août 1954 (à 81 ans)

Biographie: Colette, nom de plume de Sidonie-Gabrielle Colette née à Saint-Sauveur-en-Puisaye le 28 janvier 1873 et morte dans le 1er arrondissement de Paris le 3 août 1954, est une romancière française. Après Judith Gautier qui fut élue en 1910, Colette est élue membre de l'Académie Goncourt en 1945.

Écrivain français

Romancier

Membre de l'Académie Goncourt

Naissance en 1873

Naissance le 28 janvier