Thomas Bernhard (68 citations)

“Je me rappelle, c'était pendant la guerre des six jours, et, à la suite du traitement intensif à la cortisone auquel on m'avait soumis, ma face de lune se développait comme les médecins le souhaitaient.”

― Thomas Bernhard

Source:
Le Neveu de Wittgenstein

“Nous ne maîtrisons que ce que nous trouvons finalement ridicule, c'est seulement lorsque nous trouvons le monde et la vie qu'on y mène ridicules que nous avançons, il n'y a pas d'autre, pas de meilleure méthode.”

― Thomas Bernhard

“Nous évitons ceux qui sont marqués par la mort [...]”

― Thomas Bernhard

Source:
Le Neveu de Wittgenstein (1982), Thomas Bernhard (trad. Jean-Claude Hémery), éd. Gallimard, coll. Du monde entier, 1985 (ISBN 2-07-070200-6), p. 121

“Ce terrible Dürer, précurseur et prédécesseur du nazisme, qui a mis la nature sur la toile et l'a tuée”

― Thomas Bernhard

“Le métier dont il n'y a absolument rien à espérer : le métier d'écrivain.”

― Thomas Bernhard

“C'est seulement maintenant, au Pavillon Hermann (N. B. : pavillon pour les cancéreux), que je sais ce qui me manque, ce dont ma dernière maladie m'a privé, et dont au fond je ne peux pas me passer, si je veux une existence digne de ce nom.”

― Thomas Bernhard

Source:
Le Neveu de Wittgenstein

“Les gens falsifient tout, ils falsifient jusqu'à l'enfance qu'ils ont eue.”

― Thomas Bernhard

“La vie est un procès judiciaire : peu importe qui on est et ce qu'on fait, on perd toujours.”

― Thomas Bernhard

“Au bout du compte, toute chose finit dans le ridicule, ou du moins dans le pitoyable, si grande et importante qu'elle puisse être.”

― Thomas Bernhard

“Il n'y a plus rien à enjoliver, dans une société et dans un monde où tout est constamment enjolivé de la manière la plus répugnante.”

― Thomas Bernhard

“Incroyable, la rapidité avec laquelle la meilleure relation, quand on lui demande plus qu'elle ne peut donner, se détériore et finit par se consumer entièrement.”

― Thomas Bernhard

“Le psychiatre est le plus incompétent des médecins, et il est toujours plus près du crime sadique que de la science.”

― Thomas Bernhard

Source:
Le Neveu de Wittgenstein (1982), Thomas Bernhard (trad. Jean-Claude Hémery), éd. Gallimard, coll. Du monde entier, 1985 (ISBN 2-07-070200-6), p. 17