Romain Gary (271 citations)

“[...] il faut maigrir pour manger moins, mais c'est très dur pour une vieille femme qui est seule au monde. Elle a besoin de plus d'elle-même que les autres. Lorsqu'il n'y a personne pour vous aimer autour, ça devient de la graisse.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“Moi, l'héroïne, je crache dessus. Les mômes qui se piquent deviennent tous habitués au bonheur et ça ne pardonne pas, vu que le bonheur est connu pour ses états de manque.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“Madame Rosa a commencé à s'affoler car la dernière chose qu'il nous fallait c'était la police, qui ne finit jamais quand elle commence.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“Quand ils ont enfoncé la porte pour voir d'où ça venait et qu'ils m'ont vu couché à côté, ils se sont mis à gueuler au secours quelle horreur mais ils n'avaient pas pensé à gueuler avant parce que la vie n'a pas d'odeur.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“J'ai su ce qu'était le bonheur e, entendant le bruit qu'il a fait en tombant.”

― Romain Gary

“On a toujours besoin des autres, on ne peut pas passer sa vie à se détester soi-même.”

― Romain Gary

Source:
L'angoisse du roi Salomon

“L'Islam appelle cela " les racines du ciel ", pour les Indiens du Mexique, c'est " l'arbre de vie ", qui les pousse les uns et les autres à tomber à genoux et à lever les yeux en se frappant la poitrine dans leur tourment. Un besoin de protection auquel les obstinés comme Morel cherchent à échapper par des pétitions, des comités de lutte et des syndicats de défense – ils essaient de s'arranger entre eux, de répondre eux-mêmes à leur besoin de justice, de liberté, d'amour – ces racines du ciel si profondément enfoncées dans leur poitrine...”

― Romain Gary

Source:
Les Racines du ciel (1956), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 2070362426), p. 223

“Quand on a deux corps, il vient des moments où l'on est à moitié.”

― Romain Gary

Source:
Clair de femme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1977 (ISBN 2-07-037367-3), p. 49

“Les privilégiés sont ceux qui ont pu ou su choisir leur fardeau.”

― Romain Gary

“Vous êtes là, il y a clair de femme, et le malheur cesse d'être une qualité de vie.”

― Romain Gary

Source:
Clair de femme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1977 (ISBN 2-07-037367-3), p. 138

“Il y a tant d'hommes et de femmes qui se ratent ! Qu'est-ce qu'ils deviennent ? De quoi vivent-ils ? C'est terriblement injuste. Il me semble que si je ne t'avais pas connu, j'aurais passé ma vie à te haïr.”

― Romain Gary

“J'en arrivais presque à conclure qu'un pseudonyme ne suffisait pas, comme moyen d'expression littéraire, et qu'il fallait encore écrire des livres.”

― Romain Gary

Source:
La Promesse de l'aube (1960), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1973 (ISBN 2070363732), p. 24

“Dieu, on connaît ses limites, ça ne va jamais très loin, mais avec les hommes, c'est illimité, ils sont capables de tout.”

― Romain Gary

Source:
La Danse de Gengis Cohn

“La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, se fait temps, elle se fait adieu. Elle vous a tout pris, et elle n'a plus rien à vous donner.”

― Romain Gary

“J'aurais préféré avoir un père que ne pas avoir un héros.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi (1975), Romain Gary (Émile Ajar), éd. Gallimard, coll. Folio, 1982 (ISBN 2070373622), p. 42

“J'ai jamais compris pourquoi on ne permet pas aux putes cataloguées d'élever leur enfant, les autres ne se gênent pas.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“L'enjeu, ici, n'était pas sa vie personnelle mais celle de trois milliards d'hommes. C'était agréable de sentir qu'on n'était pas tout seul.”

― Romain Gary

Source:
Charge d'âme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1977 (ISBN 978-2-07-040366-0), p. 269

“Je n'écris pas pour jeter une ombre plus grande sur la terre.”

― Romain Gary

Source:
La Promesse de l'aube

“Romain Gary s'est donné la mort le 2 décembre 1980. Quelques mois plus tard, on a révélé que Gary était l'auteur de quatre romans signés Emile Ajar.”

― Romain Gary

Source:
Romain Gary : 1914 - 1980

“Vous voulez tuer l'Injustice, mais vous ne tuez que des hommes. Camus a écrit que l'on condamne à mort un coupable, mais qu'on fusille toujours un innocent. Toujours cet infernal dilemme : l'amour des chiens et l'horreur de la chiennerie.”

― Romain Gary

Source:
Chien blanc

“Il fut réveillé une troisième fois par une présence féminine à ses côtés et se dressa d'un bons, le cœur affolé : mais ce n'était que la nuit africaine, avec son allure de femme voilée”

― Romain Gary

Source:
Les racines du ciel

“Madame Rosa disait que le cul c'est ce qu'ils ont de plus important en France avec Louis XIV et c'est pourquoi les prostituées, comme on les appelle, sont persécutées car les honnêtes femmes veulent l'avoir uniquement pour elles.”

― Romain Gary

Source:
La Vie devant soi

“Il s'assit et regarda les militaires. Les Russes, les Américains. Les miens, les tiens, les nôtres, les leurs. Tous ces petits napoléons de merde. Sans oublier les savants et leur génie de merde. Ce n'est pas de génie que le monde manquait, c'est de limites au génie.”

― Romain Gary

Source:
Charge d'âme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. Folio, 1977 (ISBN 978-2-07-040366-0), p. 279

“Je sais que la vie vaut la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.”

― Romain Gary

“Lorsqu'il s'agit de tuer mes semblables, je ne suis pas assez poète.”

― Romain Gary

Source:
La Promesse de l'aube

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Romain Gary

Romain Gary

Naissance: 8 mai 1914

Décès: 2 décembre 1980 (à 66 ans)

Biographie: Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, est un diplomate et romancier français, de langue française et de langue anglaise, né le 8 mai 1914 à Vilna, Wilno après la Grande Guerre, aujourd'hui Vilnius et mort le 2 décembre 1980 à Paris.

Écrivain français

Lauréat du Prix Goncourt

Naissance en 1914

Naissance le 8 mai

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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