Paul Éluard (132 citations)

“Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci.”

“[...] L'oeillet de poète sacrifia les cieux pour une chevelure blonde. Le caméléon s'attarda dans une clairière pour y construire un minuscule palais de fraises et d'araignées, les pyramides d'Egypte faisaient rire les passants, car elles ne savaient pas que la pluie désaltère la terre. Enfin, le papillon d'orange secoua ses pépins sur les paupières des enfants qui crurent sentir passer le marchand de sable.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, L'image d'homme, p. 132

“Tourne sans reflets aux courbes sans sourires des ombres à moustaches, enregistre les murmures de la vitesse, la terreur minuscule, cherche sous des cendres froides les plus petits oiseaux, ceux qui ne ferment jamais leurs ailes, résiste au vent.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Arp, p. 128

“Venez à moi, si je vais à vous c'est un jeu, Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Par les fentes de ton sourire s'envole un animal hurleur. Qui ne jouit que dans les hauteurs.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. Poésie/Gallimard, 1997, p. 139

“Voici demain qui règne aujourd'hui sur la terre.”

― Paul Éluard

Source:
Oeuvres complètes, Éd. Editions Gallimard, 1968

“L'homme n'est pas vieux comme le monde, il ne porte que son avenir.”

― Paul Éluard

“Il n'y a qu'une vie c'est donc qu'elle est parfaite.”

― Paul Éluard

Source:
Paul Éluard (ed. 1969)

“Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux sont comme des morceaux de sucre.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Les bêtes qui descendent des faubourgs en feu, Les oiseaux qui secouent leurs plumes meurtrières, Les terribles ciels jaunes tout nus Ont, en toute saison, fêté cette statue.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“J'ai vécu comme une ombre Et pourtant j'ai su chanter le soleil.”

― Paul Éluard

“Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré.”

― Paul Éluard

Source:
Ralentir travaux (1930), Paul Éluard, André Breton, René Char, éd. Corti, 1968, préface, p. 13

“Le tout est de tout dire Et les mots me manquent.”

― Paul Éluard

“Je te l'ai dit pour les nuages Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer”

― Paul Éluard

Source:
L'Amour la poésie, 1929

“O régicide ! ton corset appartient aux mignons Et aux mignonnes de toutes sortes. Ta chair simple s'y développe, Tu t'y pourlèches dans la pourpre, ô nouveau médiateur !”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“J'ai rencontré la jeunesse. Toute nue aux lis de satin bleu, Elle riait du présent, mon bel esclave.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Ce n'est pas la nuit qui te manque, mais sa puissance.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, La nuit, p. 127

“Nous n'irons pas au but un par un mais deux par deux Nous connaissant par deux nous nous connaîtrons tous Nous nous aimerons tous et nos enfants riront.”

― Paul Éluard

Source:
Le Dur désir de durer, poèmes (ed. 1960)

“Elle est plus belle que les figures des gradins, Elle est plus dure, Elle est en bas avec les pierres et les ombres. Je l'ai rejointe.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Un jour, ils en seront las, un jour ils seront en colère, aiguilles de feu, masques de poix et de moutarde, et la femme se lèvera, avec des mains dangereuses, avec des yeux de perdition, avec un corps dévasté, rayonnant à toute heure. Et le soleil refleurira, comme le mimosa.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur, 1926

“Sous la menace rouge d'une épée, défaisant sa chevelure qui guide des baisers, qui montre à quel endroit le baiser se repose, elle rit. L'ennui, sur son épaule, s'est endormi. L'ennui ne s'ennuie qu'avec elle qui rit, la téméraire, et d'un rire insensé, d'un rire de fin du jour semant sous tous les ponts des soleils rouges, des lunes bleues, fleurs fanées d'un bouquet désenchanté.”

― Paul Éluard

Source:
Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Sous la menace rouge, p. 99

“Gloire l'ombre et la honte ont cédé au soleil Le poids s'est allégé le fardeau s'est fait rire Gloire le souterrain est devenu sommet La misère s'est effacée.”

― Paul Éluard

Source:
Oeuvres complètes, Éd. Editions Gallimard, 1968

“La meilleure anthologie est celle que l'on fait pour soi-même.”

― Paul Éluard

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Paul Éluard

Naissance: 14 décembre 1895

Décès: 18 novembre 1952 (à 56 ans)

Biographie: Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.

Personnalité française

Poète

Surréalisme

Naissance en 1895

Naissance le 14 décembre

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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