Octavio Paz (105 citations)

“A trois heures vingt comme à neuf heures quarante-quatre, échevelés à l'aube et pâles à minuit, mais toujours ponctuellement inespérés, sans trompettes, chaussés de silence, habituellement en noir, dents féroces, voix rauques, yeux béants, se présentent Tedécore et Tevômi, Tli, Mondimmonde, Carne, Charogne et Sarcasme.”

― Octavio Paz

Source:
Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète I, p. 46 - Liberté sur parole, 1929

“Ton empire endeuillé rend illusoires les limites fragiles entre le fer et le tournesol, la pierre et l'oiseau, le lichen et le feu.”

― Octavio Paz

Source:
Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? Note risquée, p. 96 - Liberté sur parole, 1929

“L'amour est la reconnaissance, dans la personne aimée, de cette capacité d'envol qui est propre aux créatures humaines.”

― Octavio Paz

“Dans chacun des chemins qui mènent à toi, il y a une question sans revers, une hache, une indication ambiguë dans son innocence, une coupe emplie de feu, une autre question qui n'est qu'une seule entaille, bien des viscosités luxueuses, un hallier de fallacieuses allusions entretissées.”

― Octavio Paz

Source:
Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? Grand monde, p. 97 - Liberté sur parole, 1929

“Dans la nuit des paroles égorgées, mes sœurs et moi, nous tenant la main, nous sautons et chantons autour du I, seule tour restée debout dans l'alphabet rasé.”

― Octavio Paz

Source:
Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? Papillon d'obsidienne, p. 91 - Liberté sur parole, 1929