Manuel Vázquez Montalbán (6 citations)

“Particulièrement doué pour la digression, Araquistain ne se contentait pas de la cultiver : ses films étaient une digression à l'état pur, des variations autour d'une idée-prétexte qui était en définitive la seule chose qu'il n'avait pas osé modifier, mais dont on sentait qu'il en grillait d'envie.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
'Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vasquez Montalban (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 63

“Sept morts. Invraisemblable. Si je me permettais de mettre sept morts dans un roman, mon éditeur me le jetterait à la figure.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
Les thermes

“[...] une histoire absurde, mise à la sauce idéologique, où les personnages passaient leur temps à dire merde, putain, mes couilles, con, conditions objectives, lutte des classes et autres schémas marxistes, mais empreints d'une certaine coquetterie, d'un relent de nostalgie négative.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
'Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vasquez Montalban (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 66

“Quand on doute de vos capacités à cinquante ans, le mieux est de renoncer à avoir des capacités.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
'Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vasquez Montalban (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 59

“Vous avez devant vous un ancien combattant antifranquiste, et cela peut paraître incroyable, mais c'est mal vu aujourd'hui, ça provoque rougeur, honte et mauvaise conscience. La vie de cette démocratie est comme l'échelle d'un poulailler : courte et pleine de merde.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
'Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vasquez Montalban (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 29

“Son fils unique avait épousé en Suisse une indigène qui regardait d'un mauvais œil les races peuplant les rives de la Méditerranée, sans doute son expérience matrimoniale l'avait-elle amenée à la conclusion que l'ardeur des Latins était un mythe.”

― Manuel Vázquez Montalbán

Source:
'Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vasquez Montalban (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 195

Manuel Vázquez Montalbán

Naissance: 14 juin 1939

Décès: 18 octobre 2003 (à 64 ans)

Biographie: Manuel Vázquez Montalbán est un romancier, essayiste, poète et journaliste espagnol catalan, surtout connu pour ses romans policiers ayant pour héros Pepe Carvalho. Personne inclassable, il se définissait lui-même comme un « journaliste, romancier, poète, essayiste, anthologiste, préfacier, humoriste, critique et gastronome », ou plus simplement comme « un communiste hédoniste et sentimental ».

Naissance en 1939

Naissance le 14 juin

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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