Laurent Gaudé (93 citations)

“Je suis un Scorta. Qui brûle ce qu'il aime.”

― Laurent Gaudé

Source:
Le Soleil des Scorta

“Laissez-moi le porter, mes frères. Je vais le ramener. Ouvrez-moi la voie. Ne me ralentissez pas. Nous n'avons pas le temps. Le sang nous est compté.”

― Laurent Gaudé

Source:
Cris

“J'en ai vu passer plusieurs, toutes avec des noms de filles, des noms de traînées, oui je les reconnais à l'odeur, à ce qu'elles charrient, je sens leur force et je peux vous dire que celle-là sera une affamée, une vicieuse, une méchante.”

― Laurent Gaudé

Source:
Ouragan

“Il fallait être vif. Ne pas penser. Ne pas faiblir. Percer et tirer sans cesse. Je n'ai plus vu personne. Corps à corps pour la vie. J'étais une bête et je ne me souviens plus. J'étais une bête et je n'oublierai jamais.”

― Laurent Gaudé

Source:
Cris

“Le monde est petit et je vais me cogner contre des parois qui me déchirentles chairs.”

― Laurent Gaudé

Source:
La porte des enfers

“On ne devrait pas avoir les yeux morts lorsque l'on a son âge. Ce gamin a bu la tristesse du monde.”

― Laurent Gaudé

Source:
Le Soleil des Scorta

“Je retrouve ma ville et je reste bouche bée. J'avais oublié sa beauté lascive, brunie par le soleil. Rome, ville superbe où les hommes se déplacent avec la suavité des chats.”

― Laurent Gaudé

Source:
Les Oliviers du Négus

“Elle a sauvé cela au moins, un fils qui ne soulèvera aucune armée et ne sera frappé d'aucun sort, un fils, sorti de son corps, à qui elle n'a pas donné de nom mais qui vit, ignorant du monde et libre.”

― Laurent Gaudé

Source:
Pour seul cortège

“C'était la main sèche de la malchance qui condamne, depuis toujours, des générations entières à n'être que des culs-terreux qui vivent et crèvent sous le soleil, dans ce pays où les oliviers sont plus choyés que les hommes.”

― Laurent Gaudé

Source:
Le Soleil des Scorta

“Les hommes ne sont beaux que des décisions qu'ils prennent.”

― Laurent Gaudé

Source:
Eldorado

“Je sais que la mort nous mange le cœur (...) je sais qu'elle se loge en nous et ne cesse de croître tout au long de notre vie.”

― Laurent Gaudé

Source:
La porte des enfers

“Aucune frontière n'est facile à franchir. Il faut forcément abandonner quelque chose derrière soi. [...] Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes.”

― Laurent Gaudé

Source:
Eldorado

“En quelques heures à peine, le train pouvait relier le front à Paris. En quelques heures à peine. C'était presque révoltant. C'est si simple et si facile. Quelques heures de train suffisent pour etre sauvé.”

― Laurent Gaudé

Source:
Cris

“Ils se rapprochent. Ils ne tarderont pas à être sur nous. Je regarde tous ces hommes qui se ruent sur nous. Ils courent, la baïonnette au fusil, ils crient pour se donner du courage. Je ne pensais pas qu'autant d'hommes pouvaient vouloir ma mort.”

― Laurent Gaudé

Source:
Cris

“Il n'y a que cela qui fasse tenir le monde debout, la fidélité des hommes à ce qu'ils ont choisi.”

― Laurent Gaudé

Source:
Ouragan

“La nuit, je redeviens un enfant et je supllie le monde de ne pas m'avaler.”

― Laurent Gaudé

Source:
La porte des enfers

“Les hommes ne sont rien. Et ne laissent aucune trace”

― Laurent Gaudé

Source:
Le Soleil des Scorta

“Il prend le temps de la regarder et ce regard n'est pas dur à soutenir comme tous ceux dont elle a l'habitude, ce regard est un abri qui l'enveloppe.”

― Laurent Gaudé

Source:
Ouragan

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Laurent Gaudé

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Laurent Gaudé

Naissance: 6 juillet 1972 (52 ans)

Biographie: Laurent Gaudé, né le 6 juillet 1972 dans le 14e arrondissement de Paris, est un écrivain français ayant obtenu le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires avec La Mort du Roi Tsongor en 2002. Et en 2004, il est lauréat du Prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta, roman traduit dans 34 pays.

Naissance en 1972

Naissance le 6 juillet

Citation du jour

“[Sur l'administration] Entre les gros chefs centralisés, suintant du fond de leur carrière, les prétendants déconcentrés qui se tapent les barreaux de l'échelle, et la ribambelle de décentralisés, indépendants pour faire joli, on se tord les tripes pour un rien.”

— Loïc Decrauze

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