Gabriel García Márquez (80 citations)

“La réponse fut si spontanée qu'elle crut d'abord à une plaisanterie. Mais elle remarqua que les jumeaux trimbalaient deux couteaux de boucher enveloppés dans des torchons de cuisine”

― Gabriel García Márquez

Source:
Chronique d'une mort annoncée

“Les langues, disait-elle avec un rire moqueur, il faut les savoir quand on veut vendre quelque chose. Mais quand on veut acheter, tout le monde comprend de toute façon”

― Gabriel García Márquez

Source:
L'Amour aux temps du choléra

“Surtout, il lui avait toujours semblé injuste que la vie ait pu recourir à tant de hasards interdits en littérature pour qu'une mort ainsi annoncée ait pu se réaliser sans faux pas.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Chronique d'une mort annoncée

“Alors, tous deux continuèrent de le poignarder contre la porte, facilement, en alternant les coups, avec la sensation de flotter sur ce méandre éblouissant qu'ils découvrirent de l'autre côté de la peur.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Chronique d'une mort annoncée

“Dans un livre que m'avait prêté un professeur j'avais pu lire cette phrase attribuée à Lénine : ""Si tu n'entres pas en politique, la politique finira par entrer en toi."”

― Gabriel García Márquez

Source:
Vivre pour la raconter

“Jusqu'alors, il ne lui était jamais venu à l'idée que la littérature fut le meilleur subterfuge qu'on eût inventer pour se moquer des gens...”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude, p. 431

“Tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans soupçonner que le vrai bonheur est dans la manière de gravir la pente.”

― Gabriel García Márquez

“Le problème de la vie publique, c'est d'apprendre à dominer la terreur, celui de la vie conjugale d'apprendre à dominer l'ennui.”

― Gabriel García Márquez

Source:
L'Amour aux temps du choléra

“Un jour que le père Nicanor s'en vint le voir sous son châtaignier avec un damier et une boîte de jetons pour le convier à jouer aux dames avec lui, José Arcadio Buendia ne voulut point accepter car, lui dit-il, jamais il n'avait pu comprendre quel sens pouvait revêtir un combat entre deux adversaires d'accord sur les mêmes principes.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de solitude (1968), Gabriel Garcia Marquez (trad. Claude et Carmen Durand), éd. Seuil, coll. Points, 1995, chap. 5, p. 94

“Il disait : « Le problème du mariage, c'est qu'il meurt toutes les nuits après l'amour et qu'il faut le reconstruire tous les matins avant le petit déjeuner. »”

― Gabriel García Márquez

Source:
L'Amour aux temps du choléra

“À force de ne plus pouvoir fixer son esprit sur autre chose il avait appris à penser à froid, afin que ces souvenir inéluctables n'atteignissent plus sa sensibilité.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“Je n'ai jamais relu aucun de mes livres par crainte de me repentir de les avoir écrits.”

― Gabriel García Márquez

“Seule une personne dénuée de principes pouvait être aussi complaisante envers la douleur.”

― Gabriel García Márquez

“En fait, la mort ne lui importait guère, mais plutôt la vie : aussi bien, quand fut prononcée la sentence, n'éprouva-t-il aucun sentiment de frayeur, mais seulement de la nostalgie.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Vivre pour la raconter

“C'est comme si le monde faisait des tours sur lui-même.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de solitude

“Il était seul à savoir alors que son cœur plein de vertiges était à jamais condamné à l'incertitude.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“On n'est de nulle part tant qu'on n'a pas un mort dessous la terre.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“- Fais tes adieux à Fernanda, la supplia t-elle. « Une seule minute de réconciliation mérite mieux que toute une vie d'amitié.»”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“Ma déesse couronnée, vous êtes l'aube de mes journées. Tel le printemps, votre retour m'a ressuscité.”

― Gabriel García Márquez

Source:
L'Amour aux temps du choléra

“Ils sont tous les mêmes, se lamentait Ursula. Au début, on n'a aucun mal à les élever, ils sont obéissants et sérieux, paraissent incapables de tuer une mouche, et à peine la barbe leur pousse-t-elle qu'ils se jettent dans la perdition.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de Solitude

“Il se portait mieux que nous tous, mais quand on l'auscultait on entendait les larmes bouillonner dans son cœur.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Chronique d'une mort annoncée

“Un vrai chef d'œuvre. Un amour de jeunesse rompu et retrouvé mais à la façon Marquez !”

― Gabriel García Márquez

Source:
L'Amour aux temps du choléra

“Le premier de la lignée est lié à un arbre et les fourmis sont en train de se repaître du dernier.”

― Gabriel García Márquez

Source:
Cent ans de solitude

“C'était comme s'ils avaient contourné le difficile calvaire de la vie conjugal pour aller tout droit au cœur même de l'amour... ils avaient vécu ensemble assez de temps pour comprendre que l'amour est l'amour, en tout temps et en tout lieu.”

― Gabriel García Márquez

Gabriel García Márquez

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Gabriel García Márquez

Naissance: 6 mars 1927

Décès: 17 avril 2014 (à 87 ans)

Biographie: Gabriel García Márquez est un écrivain colombien né le 6 mars 1927 dans la municipalité d'Aracataca, en Colombie, et mort le 17 avril 2014.

Personnalité colombienne

Naissance en 1927

Naissance le 6 mars

Citation du jour

“Quel ennemi surgi des brumes du passé la poursuivait donc aujourd' hui ? Et pourquoi avoir attendu quarante ans pour le faire ? La vengeance est certes un plat qui se mange froid, mais là, c' était carrément du surgelé.”

— Serge Brussolo

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